Voici une injonction frappée au coin du bon sens, que chacun de nous, au régime ou non, appliquerait bien volontiers à la lettre, si c’était possible... Ce dont je doute.
J’entends par là où trouver des produits réellement sains ?
Alors oui, j’évite les œufs industriels et les poulets élevés en batterie, je consulte les étiquettes, je consomme régulièrement bio, et je pratique assez souvent le locavorisme (autrement dit j’achète, de préférence, de la nourriture produite dans un rayon proche de mon lieu d’habitation) (parce que si un produit vient de plus loin, c’est très vilain par rapport à la bien-pensance actuelle…)
Seulement voilà, non seulement tout le monde n’a pas les moyens de mettre plus de 100 balles par semaine dans son petit panier de courses (ce qui signifie que les moins argentés n’ont pas accès à toute cette saine nourriture), mais en plus, quel sens donner aujourd’hui au mot "sain" en termes d’alimentation ?
Autrement dit quelle garantie ai-je que tel produit, allez prenons au hasard le soja, toujours très en vogue chez les bio-bios, est parfaitement safe ? Il suffit de visionner le documentaire "Paraguay : les cultures empoisonnées", récemment diffusé sur France 5, pour se convaincre du contraire. On y découvre qu’en 18 ans, la production locale de soja a progressé de 480 % et gagné 5 millions d’hectares. Pourquoi ? Simplement parce qu'à plus de 300 dollars la tonne, "l’or vert" est un business particulièrement juteux.
Il va de soi que ce trésor national est bien plus précieux que la vie des populations encerclées par toutes ces plantations. Car figurez-vous que les villageois paraguayens tombent malades, subissent des dommages génétiques, et parfois meurent, victimes d’expositions répétées aux épandages massifs de pesticides visant à permettre au soja de mieux s’épanouir.
Alors oui, j’évite les œufs industriels et les poulets élevés en batterie, je consulte les étiquettes, je consomme régulièrement bio, et je pratique assez souvent le locavorisme (autrement dit j’achète, de préférence, de la nourriture produite dans un rayon proche de mon lieu d’habitation) (parce que si un produit vient de plus loin, c’est très vilain par rapport à la bien-pensance actuelle…)
Seulement voilà, non seulement tout le monde n’a pas les moyens de mettre plus de 100 balles par semaine dans son petit panier de courses (ce qui signifie que les moins argentés n’ont pas accès à toute cette saine nourriture), mais en plus, quel sens donner aujourd’hui au mot "sain" en termes d’alimentation ?
Autrement dit quelle garantie ai-je que tel produit, allez prenons au hasard le soja, toujours très en vogue chez les bio-bios, est parfaitement safe ? Il suffit de visionner le documentaire "Paraguay : les cultures empoisonnées", récemment diffusé sur France 5, pour se convaincre du contraire. On y découvre qu’en 18 ans, la production locale de soja a progressé de 480 % et gagné 5 millions d’hectares. Pourquoi ? Simplement parce qu'à plus de 300 dollars la tonne, "l’or vert" est un business particulièrement juteux.
Il va de soi que ce trésor national est bien plus précieux que la vie des populations encerclées par toutes ces plantations. Car figurez-vous que les villageois paraguayens tombent malades, subissent des dommages génétiques, et parfois meurent, victimes d’expositions répétées aux épandages massifs de pesticides visant à permettre au soja de mieux s’épanouir.
Vivre à la campagne, c'est mieux... pour le bon air qu'on y respire
Vous m’objecterez, "le Paraguay, c’est loin !" (bandes de sans cœurs). Pas faux. Mais je ne pourrais pas m'empêcher de vous répondre : la planète entière est concernée par la déforestation massive opérée au Paraguay. Sans compter que, s'il est fabriqué là-bas, ce bon soja choyé et biberonné au glyphosate et autres merveilles de chez Monsanto est distribué partout dans le monde … y compris chez nous, oui.
Mais puisque vous semblez y tenir, prenons un exemple plus proche. Que penser du mystère, non élucidé à ce jour, des enfants nés sans bras en France ? Plusieurs cas groupés de naissances de bébés touchés par ce type de malformations ont été identifiés ces dernières années dans l’Ain, en Loire-Atlantique et dans le Morbihan.
Le point commun entre ces enfants ? Tous vivent en zone rural donc, à priori, dans un environnement "sain" ... à condition que les maîtres du lobby agroalimentaire n’y fassent pas épandre des pesticides à tout va. Je ne cherche pas à relayer une rumeur qui court déjà : je n’ai pas l’once d’une preuve. Je me contente de m’interroger. Et de m’étonner : la conférence de presse donnée, il y a quelques jours à Paris, par les autorités sanitaires pour présenter les premières conclusions de l'enquête nationale lancée en 2018 a fourni une réponse très évasive. La voici : "Il est probable que l'on ne trouve pas les causes de ces malformations." <= Plusieurs ministères mobilisés et des mois d’enquêtes pour ce résultat ?! ... Pas bravo les gars !
Mais puisque vous semblez y tenir, prenons un exemple plus proche. Que penser du mystère, non élucidé à ce jour, des enfants nés sans bras en France ? Plusieurs cas groupés de naissances de bébés touchés par ce type de malformations ont été identifiés ces dernières années dans l’Ain, en Loire-Atlantique et dans le Morbihan.
Le point commun entre ces enfants ? Tous vivent en zone rural donc, à priori, dans un environnement "sain" ... à condition que les maîtres du lobby agroalimentaire n’y fassent pas épandre des pesticides à tout va. Je ne cherche pas à relayer une rumeur qui court déjà : je n’ai pas l’once d’une preuve. Je me contente de m’interroger. Et de m’étonner : la conférence de presse donnée, il y a quelques jours à Paris, par les autorités sanitaires pour présenter les premières conclusions de l'enquête nationale lancée en 2018 a fourni une réponse très évasive. La voici : "Il est probable que l'on ne trouve pas les causes de ces malformations." <= Plusieurs ministères mobilisés et des mois d’enquêtes pour ce résultat ?! ... Pas bravo les gars !
C'est de la merde ! Poke Jean-Pierre Coffe
Une bonne fois pour toutes, regardons les choses en face : récemment de faux steaks hachés ont été livrés à des associations caritatives... On a également déjà trouvé des insecticides dans des œufs, du cheval frelaté dans des lasagnes "pures bœuf", de la salmonelle dans des laits infantiles, du caca dans des gâteaux au chocolat Ikea… et j’en passe, et de meilleures !
Pendant que nos cerveaux enregistrent toutes ces appétissantes informations, on nous martèle des injonctions : Consommez 5 fruits et légumes (aux pesticides ?) par jour ! Mangez plus sain !
Bien entendu, les publicitaires vont à fond dans le sens de cette marche vertueuse. Prenons un exemple : pour se débarrasser de l'étiquette "malbouffe" qui lui colle à la peau, McDonald's propose désormais de fort jolies salades… qui, précisons-le, ne sont pas forcément plus légères que les hamburgers proposés par ce fast-food. Ainsi, la salade Chicken Thaï et sa sauce sont plus caloriques que le simple Cheeseburger. Une femme avertie en vaut deux ! Quant au "Grand Veggie" (Allons-y ! Surfons sur la vague végétarienne), il est tout simplement plus gras, plus sucré et plus salé que le célèbre Big Mac. Mais qu’importe ! Il suffit que le consommateur crédule adhère au côté "sain" de l’affaire. Un peu dans le même registre, pour prouver que l’environnement est sa priorité absolue, Mc’Do l’écolo a fait passer son logo du rouge au vert… <= Vas-y Ronald ! prend nous pour des bouffons, pauvre clown !
Pendant que nos cerveaux enregistrent toutes ces appétissantes informations, on nous martèle des injonctions : Consommez 5 fruits et légumes (aux pesticides ?) par jour ! Mangez plus sain !
Bien entendu, les publicitaires vont à fond dans le sens de cette marche vertueuse. Prenons un exemple : pour se débarrasser de l'étiquette "malbouffe" qui lui colle à la peau, McDonald's propose désormais de fort jolies salades… qui, précisons-le, ne sont pas forcément plus légères que les hamburgers proposés par ce fast-food. Ainsi, la salade Chicken Thaï et sa sauce sont plus caloriques que le simple Cheeseburger. Une femme avertie en vaut deux ! Quant au "Grand Veggie" (Allons-y ! Surfons sur la vague végétarienne), il est tout simplement plus gras, plus sucré et plus salé que le célèbre Big Mac. Mais qu’importe ! Il suffit que le consommateur crédule adhère au côté "sain" de l’affaire. Un peu dans le même registre, pour prouver que l’environnement est sa priorité absolue, Mc’Do l’écolo a fait passer son logo du rouge au vert… <= Vas-y Ronald ! prend nous pour des bouffons, pauvre clown !
Les secrets de cuisine du lobby agroalimentaire
Alors que l’obésité et les pathologies liées à une mauvaise alimentation progressent (en France, près de 50% de la population est en excès de poids), les instances de santé dressent un constat sévère : la qualité nutritionnelle de nos aliments n’est pas à la hauteur des attentes. Les produits proposés sont bien trop gras, trop caloriques, trop sucrés, trop salés, trop transformés... Ainsi, les aliments ultra-transformés (AUT) constituent désormais la moitié des produits présents dans nos supermarchés et représentent environ un tiers des calories que nous ingérons. Or, dès qu'ils composent plus de 15% de nos repas quotidiens, ces produits nuisent gravement à notre santé. Il serait temps d'agir, non? Si.
Hélas, face aux maigres velléités des pouvoirs publics pour réglementer les dérives alimentaires, les géants de la malbouffe n’hésitent pas à mettre le paquet. Car tout est bon pour pouvoir contourner des mesures qui iraient à l’encontre de leurs intérêts immédiats. Mobilisant élus, cabinets de conseil et chercheurs, au besoin via de pseudo-instituts scientifiques « écran », ce lobby fait passer ses propres arguments et brouille les messages.
Ces stratégies d’influence sont redoutablement efficaces. Tétanisé par le poids économique de la filière, l’État ferme plus ou moins les yeux, au détriment de la santé des consommateurs. Ainsi, toutes les tentatives d’interdiction de la publicité pour de la "junk food" ciblant les enfants ont été contrées. De la même manière, la mise en place de repères nutritionnels clairs et les campagnes de lutte contre l’obésité sont, elles aussi, systématiquement entravées.
Hélas, face aux maigres velléités des pouvoirs publics pour réglementer les dérives alimentaires, les géants de la malbouffe n’hésitent pas à mettre le paquet. Car tout est bon pour pouvoir contourner des mesures qui iraient à l’encontre de leurs intérêts immédiats. Mobilisant élus, cabinets de conseil et chercheurs, au besoin via de pseudo-instituts scientifiques « écran », ce lobby fait passer ses propres arguments et brouille les messages.
Ces stratégies d’influence sont redoutablement efficaces. Tétanisé par le poids économique de la filière, l’État ferme plus ou moins les yeux, au détriment de la santé des consommateurs. Ainsi, toutes les tentatives d’interdiction de la publicité pour de la "junk food" ciblant les enfants ont été contrées. De la même manière, la mise en place de repères nutritionnels clairs et les campagnes de lutte contre l’obésité sont, elles aussi, systématiquement entravées.
Autrement dit ? Nous sommes empoisonnés, au quotidien, au même titre que les villageois paraguayens... Mais les méthodes employées chez nous sont encore plus pernicieuses si possible, parce que moins voyantes.
Bref, on nous prend pour des cons ! Allons-nous nous laisser faire ?... Je ne crois pas non. Faites du bruit ! Levez des pouces sur les réseaux sociaux. Tapez des mains ! Tapez des pieds ! ... Et prenez soin de vous.
Les gros complexes ... > |
Et en avant les Dukâneries !
Bravo Kiki ! J'adhère à 100% à cet article particulièrement bien écrit. Je ne sais pas si tu as vu, mais le Dr Dukan parle également d'alimentation saine sur sa page et on comprend à la fin de son article qu'il s'est fait avoir par l'un de ces gros de l'agro.
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