Les GROS complexes …

Il y a quelques temps, l’une d’entre vous a failli se faire trucider en exposant, sur la page facebook "Dukanaute", une photo d’elle en maillot, accompagnée de la légende suivante : « Mon dieu ! Je me dégoûte ! »
Ce cliché montrait une jeune femme appétissante assise, sur une serviette de bain, à la plage, et simplement vêtue (si je puis dire) d’un petit maillot deux pièces qui permettait de découvrir de charmantes rondeurs placées exactement où il faut …
Ça n’a pas traîné : toutes celles qui, pour cause de réel surpoids, n’envisagent même pas d’enfiler un maillot (ne serait-ce qu’une pièce), et n'osent pas davantage exposer leurs rondeurs en bord de mer, se sont insurgées sur le mode : « Si tu te dégoûtes, que suis-je censée penser de moi ? » Bref, elles ont vécu cette exposition de jolie chair fraîche comme une cruelle provocation. Ce que je comprends.

Réalisant probablement qu’elle n'appartenait pas à la catégorie des plus à plaindre, notre jeune amie a rapidement fait disparaître son post. Et nous avons poussé nos échanges un peu plus loin, elle et moi. Ce qui me permet de vous affirmer que, si elle n’avait pas beaucoup réfléchi aux conséquences que pouvaient engendrer la légende de sa photo, cette jeune femme ne souhaitait pas, non plus, blesser quiconque.

C'est bien simple : je me dé-teste !

En avançant dans la conversation, j’ai compris que les complexes de ma nouvelle amie semblaient bien réels. Je l’ai invitée à détailler les parties de son corps qu’elle n’aimait pas. Réponse : à peu près toutes… exceptés ses pieds. J’ai rebondi là-dessus. Pour lui faire valoir que nous avions toutes de GROS complexes (pas toujours justifiés), je lui ai répondu : «Ah ! Tu vois, tu as de la chance : pour ma part, j’ai des pieds immondes. C’est au point que, dans mon enfance, lorsque ma grande sœur avait un sérieux coup de mou au moral, je lui disais : "Ne pleure pas ! Attends j’enlève mes godasses !!!" <= poilade assurée… (Tu en déduiras que je suis une BONNE sœur) (la cornette et la virginité en moins.)»
Mon impertinente interlocutrice a ri de mes complexes, preuve que c’est une sacrée hyène. Et elle a illico posté une photo qui pourrait représenter une forme de solution dans mon cas désespéré (du peton). Ce cliché montrait une atroce paire de Crocs sur lesquelles étaient imprimées des images de pieds parfaits, avec les ongles des orteils artistiquement laqués et tout, et tout…

Voilà bien la preuve que, comme le disait André Gide, dans la vie "Il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions. L'esprit de l'homme invente ensuite le problème".

Bon, il arrive aussi parfois que l’esprit de l’homme (ou de la femme) génère le problème qui va lui pourrir la vie. J’entends par là que, dans la mesure où nous sommes assaillies d’images de corps féminins "parfaits" exposés à longueur d’affiches publicitaires ou de comptes Instagram d'influenceuses et autres stars, je ne vois pas bien comment les femmes pourraient avoir une image positive et réaliste de leurs corps qui ont porté des enfants, qui se sont arrondis, qui ont subi l’outrage du temps, etc...

Attendez ! J’ai une solution ! En regardant les quelques clichés qui suivent, vous allez comprendre de vous-mêmes où se situe LA réalité pour la plupart d'entre nous.
Ces photos sont signées Celeste Barber, une australienne de 36 ans qui, en pastichant Kim Kardashian dans son bain, Céline Dion nue sur une chaise, ou bien encore Rihanna sous la douche, s'est imposée sur la Toile comme «la femme la plus drôle du monde». Comme vous allez pouvoir le constater, Celeste, c’est un peu Instagram VS la réalité…

Si vous vous êtes un peu reconnue, si vous avez simplement besoin de vous changer les idées (Do Mi, je pense à toi...), ou bien si vous ne connaissez pas encore le compte Instagram de Celeste Barber, précipitez-vous : c’est ici que ça se passe !

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