En découvrant mon "presque sirop d’érable", Céline Dion va se faire pipi dans les escarpins d’envie. (Rien que pour ça, j’aime ma recette). Mais ce n’est pas tout : ce petit plus va vous permettre de napper vos pancakes et autres crêpes avec ce sirop sans sucre. Après ça, n’allez pas dire que je ne suis pas un génie, Tabarnak !
Ingrédients :
- 60 grammes d'édulcorant Sugarly
- 20 cl d’eau
- 1 cc de poudre de Xanthane
- quelques gouttes d’arôme érable
- 2 pincées de colorant marron (facultatif)
Versez 20 cl d’eau et l'édulcorant dans une petite casserole. Portez à ébullition puis laissez "bloublouter" le temps d'obtenir un sirop.
Ôtez du feu. Ajoutez quelques gouttes d'arôme érable, la cuillère à café de gomme de Xhantane, deux pincées de colorant marron et mélangez bien à l'aide d'une cuillère magique.
Passez le tout au chinois ou à travers les mailles d'une petite passoire pour éliminer toute éventuelle trace de grumeaux... C'est prêt !
Vous allez pouvoir napper vos pancakes et vos crêpes comme au Québec où, pour la petite histoire, le faux sirop d'érable est baptisé "sirop de poteau" !
Ôtez du feu. Ajoutez quelques gouttes d'arôme érable, la cuillère à café de gomme de Xhantane, deux pincées de colorant marron et mélangez bien à l'aide d'une cuillère magique.
Passez le tout au chinois ou à travers les mailles d'une petite passoire pour éliminer toute éventuelle trace de grumeaux... C'est prêt !
Vous allez pouvoir napper vos pancakes et vos crêpes comme au Québec où, pour la petite histoire, le faux sirop d'érable est baptisé "sirop de poteau" !
Et si je vous racontais la laïfe de mon frère ?
Bon maintenant que vous avez tous ululé au génie, permettez-moi de vous dire que, dans ma famille, la répartition des neurones ne s’est pas faite de façon très équitable… Vous voulez que je vous parle de mon plus jeune frère? Mais si ! Je vous assure, vous allez adorer. En plus l’anecdote que je vais vous raconter a un rapport plus ou moins direct avec la recette du jour (<= bref, ça se passe au Canada, quoi.) Et je double la mise en annonçant, direct, un tutoriel de toute beauté en fin de sujet.
Ok… Mais c’est vraiment parce que vous insistez. Donc mon plus jeune frère réside depuis peu à London (pas la capitale British, mais son homonyme, une riante bourgade canadienne). Il y mène vaguement des études de commerce après s’être un peu cherché : joueur professionnel de poker ?… Éleveur de biques en Lozère ?… Peintre à Montmartre ?… Bon bref, vous voyez le tableau, mais ce n’est pas le sujet du jour. Le sujet étant plutôt : "du rêve à la réalité, il y a parfois un gros pas". Et j'ai également bien envie de développer LA question fondamentale que se posent absolument toutes les femmes, à savoir : "Est-ce que les mecs ne manqueraient pas singulièrement de sens pratique, par le plus grand de tous les hasards ?…"
London, ça craint finalement
Mais revenons à l’espoir des vieux jours de mes parents, aka mon petit crétin de frère, qui vient de prendre son envol direction les grands espaces Canadiens le cœur en fête. Et pour cause ! Imaginez plutôt : un continent inconnu, une ville nouvelle, une colocation dans un loft charmant (d’après les photos) avec trois étudiantes espagnoles ( la crevette sur la paëlla, quoi …).
Bon tout ça, c’était sur le papier. Résultat des courses : à l’arrivée London s’avère être une petite ville un peu flippante et très laide. Vous avez vu Fargo, le film des frères Cohen?… Même ambiance, en pire à ce qu’il paraît. Pour ceux qui n’auraient pas vu le film, imaginez la zone commerciale de Béziers: Gifi, C&A, Lidl … du luxe, du rêve … vous y êtes?… Maintenant, pour mettre les lieux à la sauce canadienne, saupoudrez l’endroit d’un bon paquet de neige et de quelques touches criardes à pleurer et Bam ! Vous voilà à London ! Welcome ! Vous l’aurez compris, l’endroit est pretty comme tout. Premier point.
Bon tout ça, c’était sur le papier. Résultat des courses : à l’arrivée London s’avère être une petite ville un peu flippante et très laide. Vous avez vu Fargo, le film des frères Cohen?… Même ambiance, en pire à ce qu’il paraît. Pour ceux qui n’auraient pas vu le film, imaginez la zone commerciale de Béziers: Gifi, C&A, Lidl … du luxe, du rêve … vous y êtes?… Maintenant, pour mettre les lieux à la sauce canadienne, saupoudrez l’endroit d’un bon paquet de neige et de quelques touches criardes à pleurer et Bam ! Vous voilà à London ! Welcome ! Vous l’aurez compris, l’endroit est pretty comme tout. Premier point.
La crevette sur la paella !
Le deuxième: les colocataires. Je vous rassure, ils sont bien espagnols. Mais ils ont l’aisselle touffue et se prénomment José, Paco et Lùis… Je vous laisse imaginer la déception du frangin!
Je vous parle des animaux domestiques?… Oui, il y en a… Non, ce n’était pas prévu. Vous allez probablement couiner d’extase : ce sont des écureuils. Bêtes mignonnes s’il en est… vues de France. Mais il paraît que les écureuils qui peuplent London sont gras, laids et arrogants. Si j’en crois mon frère, ces immondes sans-gêne se faufilent partout, fouillent les poubelles, s’installent dans la boîte de céréales, se roulent dans les tiroirs à slips, colonisent les lits… De la bonne grosse kaïra, quoi.
Je passerais rapidement sur le Loft, superbement décoré sur les photos visionnées sur Internet, mais plus vide qu’une pensée de Nabilla à l’arrivée. Chacun des locataires dispose, en tout et pour tout, d’un lit, d’une chaise et d’un bureau. Non mais Allo quoi !
Il y a tout de même un vieux sofa avachi dans le salon. Sinon, pas de vaisselle, pas de couverts, pas de casseroles, que dalle. Reconnaissez qu’il y a comme du foutage de gueule King size dans l’air !
Il y a tout de même un vieux sofa avachi dans le salon. Sinon, pas de vaisselle, pas de couverts, pas de casseroles, que dalle. Reconnaissez qu’il y a comme du foutage de gueule King size dans l’air !
Bref ce qui devait arriver s’est produit : mon pôv’ frère a fondu les plombs dès son premier jour sur place en constatant, APRÈS avoir fait sa grosse commission, qu’il n’y avait même pas de balayette dans les chiches. Et c’est là que je m’autorise à dire que les garçons manquent singulièrement de sens pratique. Car vous pensez bien que j’ai LA solution à ce type de problème. Vous la trouverez dans ce tuto que j’ai fait parvenir à mon petit frère et que je partage bien volontiers avec vous (on ne sait jamais, ça peut servir...).
LE BEAU TUTO DE KIKI : AUJOURD'HUI, TRANSFORMONS UN ÉCUREUIL EN BALAYETTE À CHIOTTES !
Tu habites le Canada ? Tu es étudiant, jeune, pauvre (et un peu con)?... Si tu veux t’en sortir, tu DOIS désormais absolument avoir des idées ! En sœur aimante je vais te mettre sur la piste en te livrant une astuce (assez moyennement Bardot-friendly, il faut bien le dire) :
- Va cueillir un écureuil frais. Celui qui joue dans la poubelle ou dans ton tiroir à slips, peu importe.
- Explose la bestiole en lui cognant sauvagement la tête sur un coin de bureau, puis laisse-la raidir dans la neige, sur ta fenêtre.
- Maintenant attrape-la par la queue et agite sa petite tête dans la cuvette pour nettoyer le caca...
Pour le pot à balayette, une grosse boîte de conserve vidée de son contenu (fayots, lentilles...) fera parfaitement l'affaire. Astuce + : pour des toilettes cosy, rien ne t'empêche de décorer la boîte en question avec une fourrure de raton laveur.
Enjoy mon petit frère chéri! Demain je t’apprendrai comment faire une jolie paire de chaussons avec deux écureuils (à condition d’avoir la veine de tomber sur des jumeaux).
Sirop d'érable Dukan
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