Voici la recette de l’aïoli que Frédéric Mistral a proposé dans l'Armana prouvençau de 1874 sous le pseudonyme de "Cousinié Macàri" (autrement dit, le "Cuisinier du Diable". Mange ton aïoli et fonce faire la bise aux copains, ils vont tout de suite comprendre les raisons de cette allusion à Satan…). J’espère que les Provençaux ne m’en voudront pas : dans mon aïoli, j’ai remplacé l’huile d’olive par de l’huile de paraffine… Il se trouve que j’ai déjà les Alsaciens aux fesses (pour ma très libre interprétation du Käsekuchen), une sorte de Fatwa plane sur ma tête (j’ai revisité le Couscous), enfin la mafia Napolitaine me course (j’ai un peu transformé le Pesto). Bref, manquerait que ça que je risque un coup de boule de pétanque en me baladant sur le Vieux Port ! Au passage, je réalise que je ne me suis pas encore lancée dans la transformation de bonnes vieilles spécialités Corses. J’aime vivre dangereusement, mais bon, j’ai mes limites… (Ça, c’est fait. Maintenant les Corses AUSSI me veulent du bien)...
Phases : Croisière - Consolidation - Stabilisation
Ingrédients :
- 200 g de Morue (si possible déjà dessalée)
- 1 bouquet garni
- 1 œuf dur
- 1 cœur d’artichaut
- 1 carotte
- 150 g de haricots verts
- quelques tomates cerise
- 1 petit bouquet de chou-fleur
- 1 bol d'aïoli maison
Commencez par préparer un bol d’aïoli maison et réservez-le au réfrigérateur.
Mettez la morue (déjà dessalée donc) dans une casserole, recouvrez-la largement d'eau froide. Ajoutez le bouquet garni et faites cuire à feu doux. Aux premiers frémissements éteignez le feu, couvrez et laissez la morue baigner 5 minutes dans son bouillon. Égouttez-la, débarrassez-la de sa peau, et tenez-la au chaud à la vapeur.
Lavez les tomates, épongez-les mais ne les cuisez pas. Apprêtez les autres légumes et faites-les cuire à l'eau ou à la vapeur séparément.
Préparez un œuf dur.
Pour servir, présentez tous les légumes et l’œuf sur une même assiette, autour de la morue. Proposez en même temps le bol d’aïoli qui donne son nom à ce plat. Vous pouvez ajouter des bigorneaux, et à peu près tous les légumes autorisés que vous avez sous la main.
Pour certains estomacs de chochottes, l'aïoli est un plat un peu difficile à digérer. Autrefois, en Provence, les anciens (comprenez les gros santons réjouis qui peuplaient les films de Pagnol) s’offraient le "cou dou mitan". Autrement dit, en milieu de repas, ils faisaient le "trou normand" version méridionale, en s’envoyant un petit verre de marc. Ceci provoquait, selon le Dr Raoulx, auteur d'un précieux ouvrage sur la Gastronomie provençale, "Ces bienfaisantes éructations que la politesse nous oblige à dissimuler en France et qui, au contraire, en Afrique et en Espagne, proclament par leur sonorité, la magnificence du repas". Mon conseil : remplacez le marc (pas autorisé) par du Coca light et ne retenez pas vos "bienfaisantes éructations". Vous allez vous faire des amis. Roter, c’est déjà beaucoup de bonheur pour l’entourage, mais alors roter un aïoli...
L'Aïoli à la Morue Dukan aioli poisson
Mettez la morue (déjà dessalée donc) dans une casserole, recouvrez-la largement d'eau froide. Ajoutez le bouquet garni et faites cuire à feu doux. Aux premiers frémissements éteignez le feu, couvrez et laissez la morue baigner 5 minutes dans son bouillon. Égouttez-la, débarrassez-la de sa peau, et tenez-la au chaud à la vapeur.
Lavez les tomates, épongez-les mais ne les cuisez pas. Apprêtez les autres légumes et faites-les cuire à l'eau ou à la vapeur séparément.
Préparez un œuf dur.
Pour servir, présentez tous les légumes et l’œuf sur une même assiette, autour de la morue. Proposez en même temps le bol d’aïoli qui donne son nom à ce plat. Vous pouvez ajouter des bigorneaux, et à peu près tous les légumes autorisés que vous avez sous la main.
Pour certains estomacs de chochottes, l'aïoli est un plat un peu difficile à digérer. Autrefois, en Provence, les anciens (comprenez les gros santons réjouis qui peuplaient les films de Pagnol) s’offraient le "cou dou mitan". Autrement dit, en milieu de repas, ils faisaient le "trou normand" version méridionale, en s’envoyant un petit verre de marc. Ceci provoquait, selon le Dr Raoulx, auteur d'un précieux ouvrage sur la Gastronomie provençale, "Ces bienfaisantes éructations que la politesse nous oblige à dissimuler en France et qui, au contraire, en Afrique et en Espagne, proclament par leur sonorité, la magnificence du repas". Mon conseil : remplacez le marc (pas autorisé) par du Coca light et ne retenez pas vos "bienfaisantes éructations". Vous allez vous faire des amis. Roter, c’est déjà beaucoup de bonheur pour l’entourage, mais alors roter un aïoli...
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